Kenza Olivier

De l’IUT à Toyota

Née à Lens, Kenza Olivier déménage au Maroc à l’âge de 8 ans et y décroche son bac ES. Elle souhaite revenir en France et regarde alors le classement des meilleurs IUT de l’Hexagone. Son choix se porte sur l’IUT Angers-Cholet, qui figure sur la plus haute marche du podium en termes de réussite étudiante. Elle obtient son DUT Techniques de commercialisation en 2018 puis la licence professionnelle Gestion des achats et de l’approvisionnement l’année suivante. 

Trois années qui marqueront la jeune femme. « La formation à l’UA m’a apporté une solide base de compétences ainsi que plusieurs opportunités professionnelles puisque la 2e année de mon DUT et ma licence pro étaient en alternance. Les professeurs sont très compétents et pédagogues. Le rythme y est très soutenu, mais on ne se sent jamais seulJe pense que l’IUT délivre d’excellents outils pour entrer dans la vie active. Je dois à l’UA la plupart de mes compétences que j’utilise au quotidien. »

Elle poursuit ses études avec une première année de master Responsable des achats à l’École supérieure des acheteurs professionnels à Saint-Nazaire et une seconde Manager des achats internationaux et de l’innovation à la Kedge Business School de Paris. « Là encore, j’étais en alternance à Angers au sein de l’entreprise Chassis Brake International, aujourd’hui renommée Hitachi Astemo. J’avais pour mission d’analyser la valeur de ce que l’on achetait. »

L’automobile, un secteur réputé difficile

Par la suite, Kenza Olivier intègre le Graduate Development Programme de Toyota Motor Europe à Bruxelles (Belgique) en janvier 2022. « J’ai été recrutée six mois avant mon diplôme comme acheteuse des pièces, accessoires et de produits chimiques, se rappelle-t-elle. Rejoindre Toyota est presque comme une consécration mais ce qui m’a attirée, c’est le domaine de l’automobile, réputé très difficile : si tu achètes une roue qui arrive deux heures en retard, la ligne de production construite sur le principe du "Just in time" s'arrête et la voiture ne peut être construite. »

Depuis deux ans, Kenza Olivier s’épanouit chez Toyota. « C’est un environnement international et stimulant intellectuellement. Il y a de nombreux défis à relever en raison des facteurs extérieurs liés à la politique ou à l’économie. »

À terme, la jeune femme aimerait occuper des poste de direction dans le domaine des achats, et étoffer ses expériences à l'international, notamment en Asie.


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