La curiosité d’Arlène Bernard pour le voyage et la découverte du patrimoine n’a cessé de croître. Après une licence et un master en Langues et cultures européennes à Besançon en 2007 et une année en Ecosse, Arlène poursuit avec un second master en Ingénierie du patrimoine et de la culture à l’Esthua, au sein de l’Université d’Angers. Elle y effectue deux stages dont un à Montréal, une expérience inoubliable. « Les stages sont le point fort de la formation car ils ouvrent de nombreuses portes. Il faut bien les choisir. »
Diplômée en 2009, elle est rapidement embauchée au comité départemental du tourisme de l’Allier en tant que cheffe de produits et e-commerce. Elle applique et développe ses compétences pour former les prestataires du territoire aux outils de vente en ligne en les accompagnant dans leur stratégie commerciale. Elle déploie une plateforme e-commerce à l’échelle départementale et commercialise des courts séjours pour la clientèle.
Chargée de développement commercial pour le Centre des monuments nationaux (CMN) depuis 2016, cette passionnée s’occupe de sept sites historiques, tous différents les uns des autres. « Ce poste me permet d’allier tourisme et patrimoine, ce qui était exactement ce que je recherchais. » Entre l’abbaye du Mont-Saint-Michel, le château de Carrouges, l’abbaye du Bec-Hellouin en Normandie et les alignements de Carnac, les mégalithes de Locmariaquer, le grand cairn de Barnenez et la maison d’Ernest Renan en Bretagne, Arlène est sur tous les fronts. Ses missions : promouvoir ces sites, développer leur fréquentation, et contribuer au développement touristique des monuments et du réseau. Un poste pourvu de rencontres, d’émotions, de découvertes et de défis. « Lorsque l’on a obtenu un master Culture et patrimoine, c’est un rêve de travailler pour le CMN, souligne-t-elle. J’ai même les clés de l’abbaye du Mont-Saint-Michel dans mon sac ! »
La curiosité, un atout pour son parcours professionnel
Être curieux et ouvert, c’est la clé de la réussite selon Arlène. Elle insiste sur le fait de ne pas craindre le changement au quotidien. « S’éloigner géographiquement ou se réorienter permet de découvrir de nouvelles façons de penser et de travailler. Vous allez parfois vous remettre en question, mais aussi avancer pour de nouveaux horizons. Ce n’est que constructif ! »
