Depuis son plus jeune âge, Olivier Clerc a trouvé une passion : l’écriture. Même s’il n’avait pas l’inspiration, cela ne l’empêchait pas d’écrire des histoires ou bien de longues lettres lorsqu’il partait en vacances. En 1984, alors âgé de 21 ans, il publie son premier livre Vivre ses rêves et découvre le monde de l’édition. A compter de ce jour, il devient autodidacte en tant qu’écrivain, traducteur, interprète, journaliste et éditeur. Depuis, il a écrit 22 livres et a traduit près d’une centaine d’auteurs (Don Miguel Ruiz, Deepak Chopra, Neale Donald Walsch, Gregg Braden, Byron Katie). « Je suis un multi casquette, détaille-il. La diversité qu’offre mon métier me permet d’alterner les activités : je n’écris et ne traduis pas tout le temps. Aujourd’hui, on vit dans un monde où avoir plusieurs cordes à son arc me semble bénéfique si l’on veut s’adapter. »
Quand il n’écrit pas, Olivier intervient lors de conférences en France ainsi qu’à l’étranger et dispense des formations sur le thème de ses œuvres. Par exemple, « les rêves lucides » est un sujet abordé durant sa première initiation et animé sous forme d’ateliers pour apprendre à interpréter et à programmer ses rêves.
Développement personnel, spiritualité, santé… Son langage riche en métaphores facilite la compréhension et la transmission de ses idées. « J'emploie rarement le mot écrivain pour me qualifier, j'utilise généralement celui d'auteur. Je ne cherche pas le style, je cherche vraiment l'efficacité maximale dans le fait de transmettre des outils pratiques ou des connaissances à celles ou ceux qui me lisent. »
Un master qui lui ouvre de nouvelles portes
Petit retour en arrière. Après avoir passé son baccalauréat en Suisse en 1980, Olivier Clerc poursuit ses études universitaires à Polytechnique Lausanne en physique, puis en lettres à Genève. « Durant ces deux années, je me suis aperçu que les études n’étaient pas faites pour moi. J’ai toujours été proactif : la façon dont on étudiait ne me plaisait pas. »
C’est après avoir été sollicité par un étudiant de l’UA qu’il s’inscrit à l’Université d’Angers en master Arts, lettres, langues et métiers de la traduction, grâce à la validation de l’expérience (VAE). Il est alors âgé de 50 ans. « Lorsque j’ai rencontré le responsable du département de traduction, puis l’ingénieur VAE, il y a eu un battement d’une demi-heure entre les rendez-vous. Je l’ai mis à profit pour écrire le sommaire de ce que serait mon mémoire de VAE. Il a tout de suite été validé par l’ingénieur … un peu surpris que j’aie rédigé cela si rapidement ! »
Grâce à ce master, il intervient lors de nouvelles conférences et formations. Suite au succès de son livre Le Don du pardon, sorti en 2010, il anime des ateliers deux fois par mois entre la France, les Antilles, la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, la Belgique, le Luxembourg, le Mexique, l’Espagne, l’île Maurice, la Réunion, la Suisse et le Québec. Un rythme important qui le pousse à arrêter la traduction.
Une dynamique positive et fédératrice
En parallèle, Olivier Clerc a créé en 2012 les Cercles de pardon, des ateliers visant à faire vivre un rituel thérapeutique permettant d’ouvrir son cœur et de libérer ses tristesses, haines et rancunes. Maintenant présents dans plus d’une quinzaine de pays, ces 250 Cercles de pardon réunissent plusieurs milliers de personnes et sont aujourd’hui délégués à celles et ceux qu’il a formés.
Créée en 2019 par l’auteur, la Journée internationale du pardon est organisée le 18 septembre dans le monde entier. L’objectif : se débarrasser des blessures du cœur. « Le pardon, c’est un cadeau que l'on se fait à soi d'abord. “Peut-on tout pardonner ?” n'est pas la bonne question à se poser mais plutôt “Est-ce que je peux guérir ?”. Le pardon, c'est ça : la guérison des blessures du cœur. »